Oui, on aimerait pouvoir toucher certaines sculptures de Brancusi, les caresser, les polir, nous aussi, de la main et non seulement des yeux : même s’il a pensé, de manière incroyable, à celles destinées aux aveugles. Elles pourraient aussi bouger – mais elles s’appelleraient Calder, alors ! – ou dégager des parfums capiteux et puis, évidemment, « décoller » devant nous, franchir avec éclat les baies vitrées du Centre Pompidou, l’attrait de l’espace de l’autre côté serait trop fort, le vent les emporterait alors sur ses propres ailes de couleur cuivre, tandis qu’une musique muséale (donc silencieuse) les accompagnerait vers des lieux inconnus.
(Léda, 1920, en marbre, et son double.)
(Léda, 1926, en bronze poli.)
(Photos et gifs : cliquer.)
D.H.
[ ☞ à suivre ]
et qu’importe que toit cela soit rêve, il est merveilleux qu’il nous ouvre à ces pensées/images
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@ brigetoun : l’art et le rêve, une sorte d’oxymore inoxydable… 🙂
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Suite de la visite enchantée.
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@ maudsebier : elle s’arrêtera demain… 🙂
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Matières polies à nos sens interdits, don’t touch. Ô tentation !
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@ Pierre Nestor : Les sculptures, contrairement à certains tableaux, n’ont pas encore été aspergées de soupe ou autre liquides par des teneurs de la révolution alimentaire… 🙂
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