Pensée pour un autre soleil à Audresselles (Pas-de-Calais) [2/2]

Linceul des nuages, le blanc n’a plus de limites, le bleu sert de toile de fond. Les maisons abritent des balades insouciantes quand l’inimaginable frappe. Rochers aplatis par les flots, galets immenses, plus grands que ceux en contrebas de la Promenade des Anglais à Nice.

Mais ici on ne se refait pas le film (auquel on préfère La Baie des Anges), on se croirait presque en pays étranger, pacifique, éloigné de la fureur un soir de fête. L’individu est pris dans le collectif mais ne le sait pas, comme l’insecte dans la toile d’araignée invisible lors de son dernier déplacement.

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Audresselles16_DH(toutes les photos peuvent être agrandies.)

[ FIN ]

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20 réflexions sur “Pensée pour un autre soleil à Audresselles (Pas-de-Calais) [2/2]

  1. brigetoun dit :

    moi aussi pour la baie des anges
    bienheureux endroits où se croire à l’abri de la fureur du monde (où être à l’abri… sans doute)

  2. L’immensité de l’océan nous aide bien à mesurer notre insignifiance. Ouf !
    Ceci dit la magnifique 2 Cv rouge est le genre de détail insignifiant qui m’enchante…

  3. @ mcgrimard : Mà, ils n’ont pas encore restreint la circulation des véhicules anciens.
    Fuir Paris est une solution pour en admirer ou s’en souvenir !

  4. Godart dit :

    Un rouge éclatant (image de la tentation absolue), un blanc réconfortant, un bleu plus bleu que le bleu de tes yeux (peut-être une chanson?), des couleurs qui nous réconcilient à la douce France, doux pays de mon enfance…….Merci à vous et à Mr Trenet.

  5. lanlanhue dit :

    étrange la première photo avec les nuages en bas, si bas

  6. Alex dit :

    La maison de Calais : maison qui venait des arrières arrières grand-mères, malheureusement vendue par mes oncles et tantes – maison que j’aimais sans l’avoir jamais vue – qui a connu l’invasion des peintres anglais venus exécuter leur stock d’aquarelles – maison que j’imagine à travers vos photos – peut-être toute simple de pêcheur – ou coquette de vacancier – je me promène dans les rues en remontant le temps et les émotions –

  7. Ces nuages bas, c’est beau. Là-bas la lumière baigne tout, efface les ombres. Un baume

  8. Dom A. dit :

    Ombres courtes en disent long.

  9. Sorcière dit :

    Ohhhhh ! je la veux ! la deudeuche rouge ! Aussi magique que mon balai 🙂

  10. @ Sorcière : vous devez pouvoir la retrouver grâce à sa plaque d’immatriculation à l’ancienne (mais est-elle à vendre ?)…

  11. Khris Anthelme dit :

    Je connais bien, ô, que le monde est petit !

    « Tant des fifres joyeux résonnaient en fanfare
    Sur de vives couleurs pour que l’hiver s’effare
    Et que suive à grands pas le temps du renouveau. »

    Je vous parle d’un port où tout est gigantesque,

    Où la Manche et l’Azur, la Terre au bas niveau
    Sont mêlés, où les Cieux que l’on pense grisâtres
    Sont bien plus chauds que des milliers de flammes d’âtres,
    C’est là, qu’ils ont bercé seize ans dans leur cerveau.

    Il disait : « En ces lieux, l’amour est gigantesque,

    Je vous le dis, la mer là-bas est une fresque
    Peinte à la main par Dieu lui-même, un long chenal
    Naviguant de Dunkerque à Boulogne, étroit, presque
    À toucher les Anglais, d’une eau plate et faunesque
    Que l’on peut traverser sur le dos d’un cheval ! »
    K_A

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