Persistances rétiniennes, uzétiennes et autres [7]

Le matin du 29 juillet, nous faisons un saut en voiture depuis Uzès jusqu’à Avignon (j’ai définitivement renoncé à compter le nombre de ronds-points pour cette quarantaine de km), aux fins de reconduction vers Paris de deux passagers à la gare TGV.

Au retour, détour improvisé dans la ville elle-même, nous entrons par la porte de la Ligne, nous nous garons dans une petite rue et passons par hasard, rue de la Banasterie, devant la prison Sainte-Anne où se tient l’exposition de la collection Lambert, La disparition des lucioles (je m’en voudrais cependant de marcher sur les plates-bandes de Brigitte Célérier).

Mais l’ouverture des grilles du lieu de l’enfermement n’étant programmée qu’à onze heures, nous en profitons pour grimper en attendant sur l’esplanade qui offre un superbe panorama vers les environs,  le Rhône et le pont connu du monde entier.

Cette promenade rapide emplit nos yeux du ciel avignonnais, si bleu, si calme (quand il ne pleut pas) et nous rappelle et recolle dans la vue la beauté du palais des Papes – et de sa cour d’Honneur que nous n’avons pas occupée cette année, même par intermittence.

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avignon8_DH(Photos : cliquer pour agrandir.)

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15 réflexions sur “Persistances rétiniennes, uzétiennes et autres [7]

  1. Francesca dit :

    La plaque blanche  » Rue du MEDEF  » semble en recouvrir une bleue. On espère que c’est une blague !

    • @ Francesca : non, le Medef entend bien recouvrir – de manière permanente – la politique économique française.

      • Francesca dit :

        Saperlipopette, c’est bien ce que je craignais, alors ! Et la croissance zéro annoncée ce matin ne va rien arranger…

        @ Francesca : ça sent le Sapin 🙂 D.H.

  2. Merci pour cette escale improvisée avignonnaise, et tout ce bleu, auquel se sont assortis les passants, sauf pour le trio tricolore, en forme de clin d’œil patriotique.

  3. brigetoun dit :

    l’esplanade c’est le jardin des Doms et l’origine de la ville et oui y a une sacrée (bien entendu) belle vue

  4. En Italie, je me demandais pourquoi on n’y adoptait pas ce système des ronds points pour fluidifier la circulation routière. Et j’en suis encore convaincu.
    Mais peut-être sur la route d’Avignon il y en a plus que d’habitude, pour augmenter l’attente et faire déclencher la surprise. D’ailleurs, ces belles photos mettent en valeur la poésie et le calme vis-à-vis du quotidien frénétique du juillet festivalier !

  5. brigetoun dit :

    oui les Doms – Francesca la rue du Medef (comme celles de la CGT, du code du travail etc… reste du festival et des intermittents, le ménage n’a heureusement pas été complètement fait)

  6. godart dit :

    Cette  » mise en quarantaine  » des ronds-points ne pouvait qu’aboutir à l’ex prison d’Avignon ( il fut un temps où celle-ci devait être transformée en hôtel de luxe ). Il faut reconnaître qu’outre leurs multiplications ( 1 million d’euros au bas mot financé par le Conseil Général, le Conseil……. ) leurs configurations sont désastreuses, la direction assistée et les amortisseurs étant mis à participation et contribution du citoyen motorisé ou non.

  7. @ godart : je ne suis pas allé jusqu’au Pontet où les prisonniers sont accueillis (si l’on peut dire) depuis que la prison Saint-Anne a été désaffectée en 2003.

    Les ronds-points donnent lieu à des « sculptures » la plupart du temps ridicules (et qui perturbent l’attention de l’automobiliste, alors qu’on le traque par ailleurs pour des broutilles).

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