La lumière est à dominante jaune avec quelques portées indigo, percée soudain des projecteurs d’une grosse voiture. Un type attend on ne sait quoi devant un mur, juste à côté du bar dénommé « Le Diamant » où l’on peut fumer de la chicha.
Le calme plane, la rue étroite et en pente ne configure pas un lieu à trottinettes. Il pourrait se passer quelque chose mais l’air est suspendu.
Le souffle frais dans le ciel noir, capté en sortant du restaurant (il manque la pleine lune), on dirait le Sud. Sans aucun doute, un chanteur regretté apprécierait.
(Paris,10e, 20 août. Cliquer pour agrandir.)
(Duke Ellington & Coleman Hawkins, Mood Indigo)
les photos sont belles et douces – l’instantané en mots non moins
@ brigetoun : nocturne en vitesse… 🙂
Belle « palissade » !
@ Francesca : au moins, on arrive à décrypter ! 😉
un frisson de peur… jusqu’à ce qu’on découvre que cette officine mal éclairée abrite en réalité un atelier de reliure, mais n’est-ce pas une bonne couverture pour une fabrique de fausse monnaie hé hé…
@ alainlecomte : un quartier assez mystérieux… 🙂
Belles photos sur fond jaune accompagnées par le Duke
« Tant pis pour le Sud. »..
@ ibonoco : le Sud attendra sans peine… 🙂
😊😊
(la rue Sainte-Marthe parallèle est jolie aussi – la place aussi – enfin ce petit bout de la ville qu’on aime) (juste de passage) (belles images : je me souviens des vases communicants…) (belle fin d’été à toi et à tous-toutes)
@ PdB : l’exhaustif me hérisse les cheveux ! 🙂
Ces murs de nuit ne sont pas des murs d’ennui. Et si Nino se laisse Ferrer, Ferré Léo lui aussi ne répond plus au téléphon qui son (normal, puisqu’il n’y a jamais personne qui répond).
@ Godart : merci ! De Ferrer en Ferré, la voie était étroite mais la poésie au rendez-vous (ils n’ont pas connu le téléphone mobile)… 😉
Ambiance en forme de polar …
polaroïd ?
Burma n’est pas loin
son saxo prêt à faire sa partie.