C’étaient à Uzès les deux derniers jours avant le retour vers Paris.
En voiture, lundi matin dernier, arrivée le soir, au milieu de quelques vacanciers égarés, de voitures toutes neuves (la prime à la conversion avait marché du feu de Dieu) et de bouchons peu gastronomiques.
Le « Rhône en rut » (1), longé à l’approche de Lyon, jouissait en public et le tunnel de Fourvière ne ressemblait plus vraiment à son obscure clarté d’antan.
Deux « Hell Angels » (inscription sur leurs blousons de cuir) tenaient avec leurs Harley Davidson la voie de gauche sur l’autoroute et s’accrochaient fermement pour cause de vent à leurs guidons.
Un escargot – « qui ne recule jamais », selon Alexandre Vialatte cité par Sylvain Tesson (2) – me fit un petit signe amical : la bave pouvait parfois être délicieuse.
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(1) Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs (Gallimard 2017, Folio N° 6597, 3 juin 2019.)
(2) idem.
(19 août. Agrandir les photos en cliquant.)
(The Band, The Weight – from Easy Rider)
[ ☛ FIN ]
la Provence pleurait ou grelotait de votre départ (va commencer à se consoler)
@ brigetoun : oui, quelques gouttes de pluie au départ… 🙂
Toujours difficiles les adieux au soleil…
@ mchristinegrimard : Il faudrait ne jamais quitter son domicile pour ne pas avoir à en quitter par la suite un autre !… 🙂
Et le crétin qui « Gagne » sur la voie de gauche…
@ Francesca : surprises de la circulation… 🙂