(Paris, rue Beaurepaire, 10e, 23 juin. Agrandir.)
J’ai été surpris, l’autre jour, de découvrir cette moto dont je ne connaissais ni le « look » ni la dénomination : Super Soco TC Max.
Elle semblait isolée au milieu du paquet de scooters – redevables au début de l’année prochaine, pour les deux (ou trois)-roues « thermiques », du stationnement payant – mais fière de sa singularité, de son originalité, de son esthétique et de son caractère électrique !
Elle ressemblait quelque peu à un un genre de motovni.
L’alliance du vert du réservoir avec le carénage géométrique du moteur, et du métal blanc soutenant la structure de la selle couleur marron glacé, lui allait comme un gant (de motard). Petit gabarit, certes, mais je n’avais pu déceler alors la cylindrée exacte de l’engin (en fait : 125 cm3, donc ne nécessitant qu’un simple permis voiture).
J’aperçus mes jambes dans l’un des deux rétros et soudain un cycliste fila comme une fusée, c’était un moyen de transport « à traction humaine », comme dirait poétiquement notre maire parisienne qui envisage peut-être son entrée un jour à l’Élysée, droite sur une trottinette mais gauche sur le tapis rouge, ce qui serait plus audacieux que « l’en marche » à pied du chef des godillots déconfits dimanche dernier, le 20 juin.
(Pat Metheny & Anna Maria Jopek, Are You going With Me ?)
plutôt belle, oui, la moto (surtout la selle, forme et couleur — ça c’est mon regard futile) quant à Madame le Maire : drôle de traction, le vélo 🙂
@ brigetoun : Pour les déménagements, c’est particulièrement pratique (le vélo).
Je rêve à la « Traction avant », comme dans les films se déroulant pendant l’Occupation (mais, à la fin, avec mention FFI sur les portières !)… 🙂
La moto électrique a un avenir incertain.. une des caractéristiques du genre étant son bruit.
Reste son caractère guerrier bien évoqué dans la pub (merci du lien)
« l’arme parfaite pour affronter la ville au quotidien »
@ Aunryz : Les moteurs électriques ne font quasiment aucun bruit (pour les voitures, les constructeurs ont même dû ajouter un léger bourdonnement afin que les piétons ou les cyclistes ne soient pas… désarçonnés in extremis !).
À Paris, les scooters électriques en libre service filent sans que l’on puisse à peine les entendre. 🙂
Comme pour la direction assistée (accidents au début car sans retour d’effort) il faudra rajouter un peu de ce qu’on a supprimé.
C’est aussi le sens des ralentisseurs…bientôt sur les quatre voies ?🤔😁
@ Aunryz : je propose que l’on installe également des « ralentisseurs » (76 cm de hauteur) sur les autoroutes, les radars ne suffisant pas à impressionner suffisamment les conducteurs qui savent comment les détecter – sauf le développement des voitures anonymes de sociétés privées, roulant à moyenne vitesse pour se faire dépasser et relevant automatiquement alors les plaques des contrevenants avant de les transférer à la police.
« Attention aux voisins sur route !!! » 😉
Jolie moto cette « Motovni » ou ‘Motovenir » car le véhicule électrique semble être l’avenir du transport individuel en ville… et aussi parce qu’on n’entend pas la moto venir ! 😉
@ Robert Spire : Le piéton n’ayant désormais plus besoin de boules Quies pour se déplacer dans les rues (en recherche d’un bus « hybride »), il peut déceler le léger feulement d’un deux ou quatre-roues électrique « en approche » et rester alors sagement sur son trottoir. 🙂
Pas de bruit avec l’électrique, c’est un bonheur, mais aussi un danger pour le piéton qui doit faite attention à tout car personne ne fait attention à lui !
@ Francesca : on n’entend plus, paradoxalement, de sonnettes de vélos alors qu’ils se sont multipliés, ni de klaxons de voitures… 🙂
Une moto qui ne perd pas d’huile est-elle une vraie moto ? Les anglaises, Norton en tête, étaient réputées pour leurs fuites au niveau du carter. Pour l’électrique, tout est affaire d’habillage. Et pour la dénomination, deux roues convient mieux que moto.
@ Godart : Non, je préfère laisser le nom de « deux-roues » aux vélos et de « moto » aux motos (à moteurs… électriques ou pas).
Quant aux fuites d’huile, j’ai eu trois Honda (125, 400 et 750 cm3) mais jamais les mains salies ! 🙂
Qui appelait-t-on le motodidacte, n’était-ce pas M. Estrosi qui fait une merveilleuse carrière à Nice ou les caméras sont de rigueur partout ?
Peut-être avait-il cette moto-là ?
Ah, circuler en » moyen de transport à traction humaine » c’est bien sûr ce qu’il y a de mieux, et tous les jours, en cette période climatiquement – et pas que – dramatique !
@ gballand : Oui, c’est « Le Canard enchaîné » qui l’avait baptisé ainsi. Mais la moto électrique n’existait pas encore à l’époque des courses qu’il faisait en Yamaha 750.
Par la suite, dans le domaine politique, ses multiples pantalonnades ont montré qu’il savait embrayer sur les idées les plus réactionnaires tout en prenant les virages, penché et « à la corde », les plus opportunistes pour sa « carrière » pourtant singulièrement réduite maintenant à sa « bonne ville » de Nice. 😉
Plus besoin de compte-tours, en fait (ou l’aiguille s’envolerait !)
@ Dominique AUTROU : il a disparu, comme les cendriers… 🙂