Addiction post Bach [8]

Au retour du moulin de Wechmar, à nouveau la grande maison des ancêtres dont l’étage a été aussi transformé en petites pièces de musée.

J’avise, accrochée dan l’une d’elles, une gravure représentant une Trabant d’avant la chute du mur de Berlin : serait-ce la même que celle garée un peu plus loin dans la rue qui descend vers le moulin de Veit Bach ? La coïncidence est vraiment curieuse.

Nous achetons quelques petits souvenirs, dont deux tasses à café et leurs soucoupes avec quelques portées de la partition de la célèbre Cantate du café écrite par J.S. Bach en 1734.

Je retourne ensuite dans la cour et je déchiffre, mais pas en entier, l’immense arbre généalogique installé en quinconce.

Et je comprends pourquoi il y avait aussi cette cigogne en bois qui tournait au vent : elle montre que l’endroit les accueille tout en haut de la cheminée qui domine ce lieu et où est construit leur nid.

La guide m’indique alors que ces oiseaux de bon augure, et fidèles, ont tous les deux comme noms Johanna et Sebastian !

(photos : cliquer pour agrandir.)

(J.S. Bach, Cantate du café, BWV 211, extrait, dir. Nikolaus Harnoncourt)

[ ☛ à suivre ]

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14 réflexions sur “Addiction post Bach [8]

  1. brigetoun dit :

    merci pour la cantate et pour cette visite d’un nid de musiciens … et salut aux cigognes

  2. gballand dit :

    Agréable de faire chanter la vie dès le matin…

  3. @ gballand : un peu obligé… 🙂

  4. La Trabant et les cigognes, c’est un Simenon chez Bach

  5. Alex dit :

    « De la musique avant toute chose », Verlaine, Art poétique.

  6. @ Alex : j’ignore s’il jouait d’un instrument autre que la plume. 😉

    • Francesca dit :

      Je ne pense pas. La musique qu’il évoquait était celle qui devait être selon lui inhérente à toute poésie.

      @ Francesca : j’avais compris. 😉 D.H.

  7. Alex dit :

    Écouter JS Bach pour aider à traverser les grandes douleurs.

  8. PdB dit :

    la trabant et le vélo : tout à fait RDA (les numéros de plaques sont différents (j’ai regardé sur l’APB5 ou 6 je ne sais plus), rassure-toi) (mais je crois que ce type de véhicule -formellement interdit de circulation dans la ville (des) Lumière(s) – était fait pour durer…)

  9. @ PdB : je l’avais bien vu, mais pas dans la salle après puisque je n’avais pas noté le numéro d’immatriculation !

    Les rares Trabant à moteurs deux-temps polluent évidemment plus que la centrale d’Ivry-sur-Seine (entre autres), les avions longs ou moyens courriers, les métros quand ils freinent et les bus encore diesel, roulant au pas dans leurs couloirs encombrés par vélos, scooters, motos ou voitures particulières !

    Heureusement, on n’en voit plus que très rarement, de ces Trabant, à Paris – j’ai dû en faire trois ou quatre photos, pas plus, avant que la loi ne les chasse à jamais de la capitale, sauf PV assumé ! 🙂

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