Vide-greniers : la cave se rebiffe

Dimanche, toute la journée, les trottoirs de la rue parisienne Marie et Louise (10e) étaient occupés par un « vide-greniers » et ses vendeurs de bricoles de toutes sortes (y compris un magasin !) : il a fait beau, avec un léger vent frais, et les affaires ont bien marché, toutes proportions gardées.

On a liquidé un perroquet, deux chaises, une table, des vêtements, des jouets, des journaux… Si j’avais conservé mon ancien iMac bleu et gris, avec sa jolie forme ovoïde, je suis sûr que j’aurais trouvé preneur (je l’avais donné à quelqu’un quand le disque dur est tombé un jour en carafe).

En fait, la vente tient parfois du pur symbole, il pourrait s’agir d’une sorte d’idéal pour certains auto-proclamés « ennemis de la finance ».

Par contre, le valet a dû retourner au sous-sol d’où il venait (les intermittents sont mal vus).

Vide-greniers : la cave se rebiffe.

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VG8_DH(Toutes les photos sont agrandissables au prix de zéro euro.)

(Clifford Brown, All Weird)

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22 réflexions sur “Vide-greniers : la cave se rebiffe

  1. lanlanhue dit :

    étrange photo numéro 4, c’est un vrai monsieur ou un vrai mannequin ? J’ai accommodé et j’ai une réponse mais après tout ?…

  2. lanlanhue dit :

    Ah c’est la photo numéro 3, fleurie, qui induit ?

  3. La cave se rebiffe et dévoile ses mille secrets, et se posent mille questions le long de cette rue. Pourquoi garde-t-on un mannequin dans sa cave, et une bouée de sauvetage crétoise? La barrière anti-bébé est-elle la dernière mode en terme de contraception? Que lit l’homme à la casquette? Et combien pour le beau vélo rouge et pour la jolie boutique, promesse de trésors cachés ? Merci à vous pour la promenade en imagination dès le matin !

    • @ mchristinegrimard : Je peux juste répondre à la question sur ce que lit « l’homme à la casquette » mais le titre n’est pas déchiffrable même en agrandissant la photo, et je m’en suis aperçu trop tard : c’est « L’Etranger », d’Albert Camus.

      On peut pourtant presque deviner la photo de l’auteur en haut à droite de la couverture, ce livre d’occase venait sans doute d’être acheté à 0,50 € un peu plus tôt.

  4. brigetoun dit :

    une rue littéraire (ce que lit l’homme à la casquette)
    une rue sympathique (c’était quoi le fond ? la boutique me plait bien… me reconvertir ?)

    • @ brigetoun : une boutique vendant des babioles de toutes sortes, petits bijoux, objets exotiques, etc.
      Elle deviendra sans doute un magasin chic de fringues ou un mini-resto !

  5. Des magnifiques photos qui donnent à Marie et à Louise la chance de se rebiffer et d’offrir des décors tout à fait inattendus. Dans ce « train de vie » où chaque objet ou personne devient personnage je suis particulièrement ravi par le dialogue entre la « mannequine » et le vieux monsieur affichant de véritables cheveux d’antan.
    En Italie, peut-être empruntant du jargon sportif (qu’on pourrait essayer de vendre aussi), on dirait : « DOMINIQUE, SEI GRANDE ! »

  6. godart dit :

    La trompette de Clifford Brown est idéale au petit matin pour séparer la nuit du jour.

  7. @ godart : surtout quand le soleil s’absente…

  8. J’ai envie de toi, Dominique ! Moi aussi j’aurais voulu voir cette « vide-grenier » ! Le vélo rouge est extraordinaire comme le vieux vu de dos… et le bric-brac ne meurt pas…. dans l’époque numérique !

  9. Robert Spire dit :

    La première photo: le siège de l’UMP? :-)….Quoique coté « Fonds » ils n’ont pas grand chose à vendre et les murs sont en bois vermoulus…

  10. Robert Spire dit :

    Manquent les lèvres pulpeuses au mannequin pour faire de ce canapé rouge une oeuvre dalinesque

  11. Et pendant que vous et d’autres vous intéressez au livre du vieux monsieur je regarde la main de ce bonhomme (une autre de mes nombreuses menues manies….), une autre façon de m’inventer des histoires.

  12. les cafards dit :

    quel titre !!!

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