Jeux de Bâle (8)

Dans le labyrinthe de l’expo permanente du Kunstmuseum de Bâle, on descend dans les profondeurs puis l’on regarde tout d’abord des œuvres contemporaines (Frank Stella, par exemple) et soudain la délicatesse, la finesse, la sveltesse du trait nous offrent ces tableaux qui se promènent dans tous les musées du monde (Berlin, Leipzig, Paris, Bâle…), ces toiles – des étoiles – intangibles, éternelles, de Lucas Cranach l’Ancien.

Ensuite (et pas « en même temps »), voici l’éthéré et fol artiste Chagall avec ses années (artistiques) de jeunesse (1911-1919), l’élan vital vers l’enfance et ce qui adviendra plus tard, le rêve par-dessus les toits de Vitebsk – avant qu’il n’aille se promener ailleurs, d’un coup d’aile ou de pinceau.

(Frank Stella, Damascus Gate, 1965-1970)

(Frank Stella, Seward Park, 1958)

(Sol LeWitt)

(toutes les photos peuvent être agrandies.)

[ ☛ à suivre ]

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14 réflexions sur “Jeux de Bâle (8)

  1. brigetoun dit :

    un régal.. simplement (et bravo pour l’enchaînement entre les deux portraits féminins)

  2. Non seulement la beauté des œuvres et l’architecture, mais aussi celle du regard. Bravo et merci

  3. Francesca dit :

    Complètement subjuguée par ces bandes de Franck Stella dont j’ignorais tout avant la lecture du lien. Merci !

  4. PdB dit :

    magnifique…!

  5. Alex dit :

    Le jugement de Pâris : époustouflant !!! Les 3 déesses, Héra, Athéna et Apbrodite, sont particulièrement délicieuses. Rudesse des chevaliers contre délicatesse maniérée de l’éternel féminin… le débat existait déjà au temps de Cranach (l’Ancien) !

  6. Merci Dominique pour le partage. Vraiment superbe !

  7. Chagall à Bâle, on se regale !
    Espérons pour demain un plaisir égal…

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