Alors, sur le côté droit du boulevard Richard-Lenoir (11e), on entre dans cet étrange endroit, au bout de l’allée pavée, et on se croirait tout à coup dans un décor de film (il a été utilisé pour cela et le sera encore prochainement), un cow-boy pourrait chuter depuis l’étage par-dessus la rambarde, atteint par le tir immanquable de Clint Eastwood ou, who knows ?, un mot d’esprit de Jacques Prévert (œuvres d’Ariane Pasco).
La silhouette de Jérôme Mesnager orchestrait-elle l’ensemble ?
Je n’ai pas noté les noms de tous les artistes rassemblés dans la spacieuse Wall Street, l’or des rues, j’en ai photographié quelques-uns parmi tous ceux que j’aimais : une sorte de liberté dégainée, sans souci, aérienne et non compassée comme parfois dans un musée – oui, j’avais demandé auparavant si je pouvais prendre des photos et la jeune femme qui semblait l’organisatrice du lieu m’avait répondu avec un grand sourire : « Mais naturellement ! »
Inattendu : un grand bain de peinture, et pas une rétrospective, une perspective.
(Photos : cliquer pour agrandir les cadres.)
(Art Tatum, Get Happy)
[ ☛ à suivre ]