Les Nanas s’éclatent sans vergogne, sans pudeur, sans terreur, leur féminité est gigantesque, elle fait peur aux coincés, aux tenants de l’ordre établi, aux partisans du politiquement correct et des lois répressives, ceux qui entendent l’émancipation (et à bon droit) comme une menace dirigée contre leur pouvoir patriarcal.
L’art de Niki de Saint Phalle les vise symboliquement.
Satan poursuit le bal et la fille que l’on blesse, la diablesse, ferme un œil et se prépare à tirer en couleurs.
Là-bas, un visiteur passe en ombre chinoise : on dirait Léo Ferré, soudain ressuscité.
(Toutes les photos sont agrandissables.)
[ ☛ à suivre ]