Vues rétroactives de Grand-Port-Philippe et de Oye-Plage (59)

Après le musée de Gravelines, visité le 17 avril, nous voulions voir une eau-forte animée : nous avons donc fait un saut ensuite jusqu’au bord de la mer (toute proche) en passant par Grand-Port-Philippe puis en allant fouler le sable d’Oye-Plage.

Il m’en reste quelques coquillages désormais acclimatés à l’air de Paris.

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Vues10_DH(Photos : cliquer pour agrandir.)

(John Coltrane, Giant Steps)

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21 réflexions sur “Vues rétroactives de Grand-Port-Philippe et de Oye-Plage (59)

  1. Des photos vraiment magnifiques, que Fellini aurait sans doute aimées. Pas seulement le bistrot de Claudine (où nous nous sommes rendus à plusieurs) ou les plages qui deviennent de plus en plus réelles et attirantes, surtout dans l’avant-dernière « descente »). Mais c’est la deuxième photo que le réalisateur de « La Strada » aurait aimé le plus, avec ce fourgon céleste et cette robe noire accrochée (en haut, pour qu’on la voie bien) au poteau électrique avec la nonchalance d’une ancienne enseigne de bois.

  2. brigetoun dit :

    poésie du Nord et de la mer – et que ces noms (débarque, moi, connaissais pas) sont jolis !

  3. gballand dit :

    Le grand calme, dirait-on, malgré une « descente » vertigineuse 😉 Vous me donnez une idée de vacances…

  4. Un petit pas pour Dominique, un grand pas pour la blogosphère.
    Merci, ces photos de la mer me mettent quelque chose à l’âme, d’inutile et de poignant, d’essentiel donc.

  5. il t’est plus facile de lever l’encre que de soulever l’ancre de la première photo

  6. Bravo ! je suis incertaine sur quelle photo choisir : elles sont toutes magnifiques : la première avec l’ancre rouillée ou la troisième « stella-artois » (avec Claudine à coté) ou le port ou les coquilles sur la sable… La nature est un chef-d’oeuvre en elle même, mais ton « regard-laser » a été le régisseur.

  7. J’ai oublié le camion fatidique !

    • @ claudiapatuzzi : j’avais le même bus sur une autre photo où il passait derrière l’ancre mais il cachait un peu la maison, sinon cela donnait une suite avec le manège (« ducasse » dans le Nord).

  8. alainlecomte dit :

    celle de l’escalier est belle aussi, avec cet effet de damier ça rappelle une célèbre photo de … (je ne me souviens plus, un expressionniste russe)

    • @ alainlecomte : je pense que tu fais allusion à Rodtchenko et à quelques-une de ses photos très géométriques et jouant des ombres (staliniennes) et de la lumière.

      Je crois que tu en as aussi parlé sur ton blog… et tu m’avais même dédicacé ce post ! 🙂

      • alainlecomte dit :

        oui, voilà, c’est ça ! j’avais oublié 🙂

        @ alainlecomte : je ne crois pas qu’on en trouve, des Rodtchenko, au musée de l’Ermitage… puisque tu es en ce moment dans les parages !!! D.H.

  9. Merci pour ces quelques minutes sur la plage, et pour cette collection de coquillages. Une balade virtuelle où il suffit de fermer les yeux pour entendre le chant des vagues sous le vent.

    • @ mchristinegrimard : oui, la « collection » est un peu mince (mais en écoutant tout près de l’oreille l’un d’entre eux, on arrive à changer effectivement la musique !)…

  10. Ces villes sont si proches de chez moi et pourtant je n’y ai encore jamais mis les pieds mais j’y retrouve l’immensité de nos plages et ce que je nomme, faute de mieux ou de mot, comme un temps arrêté.
    Pas tout à fait immobile cependant, ni mort, juste arrêté.
    J’ai revu il y a peu Les valseuses et à chaque fois je retrouve dans les scènes de bords de mer ce sentiment qui à chaque fois m’émeut quand l’hiver je peux arpenter les rues désertes de Merlimont.
    Tout ça n’a pas grand rapport avec votre billet, à part peut-être le temps arrêté « Chez Claudine ».

    • @ Defrancoisjose : oui, un « temps arrêté », exactement.

      Le rapport fait par votre commentaire (et l’époque où Depardieu n’avait pas encore imaginé se mettre un jour dans la peau d’un genre de DSK…) est tout à fait cohérent !

      Merci.

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